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Le mémoire a pour objectif, d’une part, de permettre aux étudiants d’aborder la traduction spécialisée en vraie grandeur (à travers un texte d’une taille suffisante) et de remettre un travail de qualité professionnelle, tant sur le plan de la traduction proprement dite que sur celui de la présentation.
Ce mode d’emploi constitue une norme indicative, à laquelle les enseignants vont se référer pour définir avec l’étudiant(e) le cahier des charges spécifique à chaque projet, comme c’est le cas dans une relation demandeur d’ouvrage-traducteur ou client-fournisseur. Il s’agit donc d’un exercice individuel, assorti de risques et d’incertitudes au même titre qu’un travail professionnel (la question essentielle pour l’étudiant(e) étant “suis-je capable de traduire ce type de texte et de créer une base de données associée ou non, en respectant mon cahier des charges ?”). En bonne logique, la partie traduction prend son essor une fois que la recherche terminologique et la documentation sont bien avancées, même si ces trois démarches, en pratique, se chevauchent bien souvent.
Il appartient à l’étudiant(e), sous réserve de l’accord d’un enseignant de traduction et des conditions suivantes :
Le texte choisi sera soumis à l’enseignant de traduction pour accord. Pour la partie traduction, l’étudiant(e) et l’enseignant de traduction conviendront dès l’acceptation du texte des conditions et modalités du travail et de son suivi (suivi collectif ou individualisé en cours, suivi individualisé avant le cours ou en fin de cours ou par messagerie électronique et téléphone, remise régulière d’extraits de la traduction, définition des délais autour du calendrier recommandé, etc.).
Le directeur de mémoire est un candide : l’étudiant doit lui donner (notamment grâce à son introduction) tous les éléments d'information nécessaires pour juger de la qualité du travail. Il s’entend avec l’étudiant sur le calendrier de réalisation des travaux (rendez-vous, traductions intermédiaires…).
Le cahier des charges est un contrat entre le traducteur (l'étudiant) et le donneur d'ordre (le directeur de mémoire). Soyez sûr que vous avez bien précisé ce contrat. Certains directeurs de mémoire préfèrent vous demander de rendre la traduction en plusieurs étapes, d'autres préfèrent recevoir de plus gros blocs. En tout état de cause, la moitié de la traduction devra avoir été envoyée au directeur pour relecture et commentaires, avant la fin du mois d'avril. N’hésitez pas à le relancer s’il tarde à vous répondre.
La couverture doit comporter le nom du candidat et l’année, le nom des deux directeurs de mémoire, le titre original du texte traduit, ainsi que les sources complètes (nom de la revue ou du livre, nom de l’auteur, date de publication, etc.), et le titre de votre dictionnaire terminologique.
Celle-ci indiquera la pagination, conformément aux directives de l’enseignant pour les annexes (pagination des annexes en continu, ou pagination distincte des annexes)
Le mémoire de traduction doit comporter un commentaire qui explicite globalement sa démarche de traduction. Il ne s’agit pas seulement, en effet, de savoir traduire (ce qui se verra dans la traduction même), mais aussi de montrer que l’on a compris et que l’on peut expliciter les démarches par lesquelles on arrive à une bonne traduction. Ce commentaire vise donc à expliciter les solutions auxquelles l’étudiant est parvenu. Il doit être construit et comporter des exemples. En ce qui concerne sa forme précise, plusieurs solutions sont envisageables, à définir entre l’étudiant et son directeur de mémoire :
- il peut être choisi de réserver au commentaire les questions générales, portant sur l’ensemble du texte et d’expliciter les problèmes et les solutions ponctuels en notes de bas de page, ou bien de traiter ces deux aspects dans le commentaire même ;
- ce commentaire peut constituer une partie de l’introduction d’ensemble du mémoire (au même titre que les commentaires portant sur les parties recherche documentaire et terminologie), ou bien en être séparé.
Dans tous les cas, il faut que cela soit justifié et que le directeur de mémoire concerné (recherche documentaire, terminologie, traduction) ait bien en main tout ce qui lui sera nécessaire pour évaluer le travail : c’est la responsabilité de l’étudiant
L’étudiant(e) y donnera tous les éléments qui ne figurent pas dans la table des matières et qui sont de nature à faciliter la lecture et la compréhension du mémoire, comme “les mots soulignés dans la traduction sont traités dans la base de données terminologiques, les mots suivis d’un astérisque figurent dans les annexes documentaires”.
Elle comprend le texte principal, aligné sur la base du paragraphe, ainsi que des notes techniques et les différents renvois, notamment aux fiches terminologiques et à l’annexe documentaire. Il convient de ne pas négliger les renvois qui facilitent considérablement l’accès à l’information. En ce sens, une bonne méthode est l’utilisation des liens hypertexte entre le texte à traduire ou la traduction, les fiches terminologiques et éventuellement aussi l’annexe documentaire.
Le texte original et la traduction seront tapés avec une interligne suffisante pour laisser à l’enseignant-réviseur la possibilité de s’exprimer.
Il s’agit d’une extraction du dictionnaire terminologique comportant tous les termes clés figurant dans le texte à traduire ou bien ne figurant pas dans le texte mais dont la connaissance et la compréhension sont nécessaires pour faire une bonne traduction.
L’exportation des données depuis ARTES se fait à l'aide de la fonction “imprimer” qui permet de récupérer les fiches au format Excel. L'étudiant peut remettre le glossaire au directeur au format électronique mais le glossaire peut être également consulté en ligne.
Pour exporter uniquement les fiches glossaire, l'étudiant pourra trier les fiches en fonction de leur type.
Il est important de noter qu'une fiche glossaire comporte obligatoirement les champs suivants :
Les autres champs sont à renseigner en fonction de la complexité du terme et du concept auquel le terme renvoie. Par exemple, l'étudiant peut fournir si nécessaire :
Il est entendu que les autres informations que celles citées plus haut peuvent apporter davantage d’indications utiles qui expliquent les choix terminologiques et phraséologiques de l'étudiant(e) dans le cas précis de la traduction mais l'étudiant(e) décide de les remplir ou non, en fonction de l'intérêt ou de l’utilité de ces informations pour la réalisation de la traduction ou du besoin ressenti. De la même manière, l’étudiant(e) choisit de les remplir en langue source ou en langue cible, selon les cas.
Cette structure du mini dictionnaire est adaptée à la pratique professionnelle du traducteur, le but étant :
L’étudiant(e) pourra également formuler ici des remarques critiques sur la terminologie de la langue d’arrivée trouvée dans la documentation (par exemple, anglicisme ne facilitant pas la compréhension d’un concept, tournure grammaticalement alambiquée, etc.) quitte à signaler qu’il s’agit de termes consacrés chez les spécialistes.
Il est important de rappeler que les termes traités en fiche glossaire doivent refléter tout l’intérêt de la démarche terminologique pour la traduction et permettre au lecteur de vérifier les traductions des termes spécialisés qui ont été retenues en contexte. C’est en somme un exemple de base de données que vous feriez dans une optique exclusive de traduction.
UFR EILA
Notice