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Les chaînes d'imprimerie ont utilisé pendant plusieurs siècles des caractères en plomb ; nombre de termes remontent à cette époque.
La glyphe est la représentation graphique d'un caractère. Un ensemble cohérent (de même style) forme une fonte. La graisse d'une fonte indique l'épaisseur des glyphes.
Note : en typographie informatique, le caractère n'est qu'une entité abstraite, matérialisé dans la machine par un point de code et sur l'écran par une glyphe.
La chasse est la largeur d'une glyphe. Suivant la fonte (police) utilisée cette largeur peut varier d'une lettre à l'autre : la chasse de la lettre m
n'est pas la chasse de la lettre l
dans les fontes classiques.
Certaines fontes sont à chasse fixe, particulièrement adaptées pour montrer des codes informatiques (« Andale Mono », « Courier », « Monaco » par exemple). Les autres sont dites proportionnelles.
On mesure (dans une fonte donnée) à l'aide du quadratin ; c'est la chasse de la lettre m
.
Les fontes modernes se divisent en trois catégories :
Les empattements (serifs en anglais) sont de petites extensions terminant les glyphes ; typiquement, les fontes de la famille « Times » comportent ces empattements au contraire d'« Arial » ou « Helvetica ».
Note : Pour un document classique, éviter les fontes clownesques et se contenter de trois fontes :
Pour les documents à échanger d'une plateforme à l'autre, penser à n'utiliser que des fontes disponibles sur la majorité des plateformes. Par exemple, « Gill Sans » n'est pas disponible nativement sur Unix, est fournie sur Mac OS X et peu répandue sur Windows.
Une fonte étant créé par un fondeur, les questions de propriété intellectuelle se posent.
En typographie, espace est féminin lorsqu'il s'agit d'une glyphe. Les espaces sont de plusieurs types dont :
Ces espaces fines sont difficiles voire impossibles à obtenir avec les logiciels bureautiques classiques et sont remplacées en français par une espace insécable normale (Alt
+Space
ou Ctrl
+Space
).
Dans les textes justifiés en fonte proportionnelle, les espacements sont de chasse variable.
Il y a une espace fine insécable avant1) et une espace normale après les ponctuations hautes :
; ? ! : « »
Il n'y a aucune espace avant et une espace après les ponctuations basses :
. , ) …
Il n'y a aucune espace ni avant ni après l'apostrophe '.
Après les mots et
, ou
et ni
il ne peut y avoir de signe de ponctuation. Il ne peut non plus y avoir de virgule devant un tiret ou une parenthèse.
Les points de suspension …
forment un unique caractère et non pas trois points à la suite .
.
.
L'abréviation etc.
(et caetera) n'est jamais suivie de points de suspension.
Suivant le sens, le point est avant ou après les guillemets fermants »
mais il n'est jamais doublé : Il m'a dit : « J'ai faim ! ».
Il y a plusieurs tirets dont le trait d'union -
(signe moins), le tiret demi-quadratin – (pour les énumérations) et le tiret quadratin — (pour marquer une incise ou un dialogue). On omet le tiret quadratin fermant devant un point.
Les sigles sont en capitales, sans points : EILA ; certains sigles sont aisément prononçables et peuvent s'écrire en minuscules avec une majuscule à l'initiale : Otan.
Les caractères minuscules sont aussi appelés « bas de casse », les majuscules « haut de casse » (remonte aux chaînes d'impression au plomb).
Les majuscules sont accentuées (les États-Unis
), seuls certains logiciels de mauvaise facture ne le permettent pas ou trop difficilement et ce, depuis de trop nombreuses années.
Les noms propres (de personnes) sont en principe en petites capitales, avec une majuscule à l'initiale COMME CECI.
Les caractères italiques sont penchés vers la droite ; en principe les œuils sont plus proches de l'écriture cursive. L'informatique permettant de calculer les formes penchées à partir des caractères romains (droits i. e. « normaux »), tend à faire disparaître ces différences2).
L'italique sert à mettre en valeur :
Les nombres en chiffres romains s'écrivent en petites capitales. Pour les siècles, ajouter un e
en exposant, en un point de moins.
Il existe moult manières de présenter une bibliographie ; il existe même une norme ISO.
Auteur|Auteur et al. (année), « Titre », in Revue, tome, année, pages.
Titre, (Auteur|institution), http://bla bla URL
, date de consultation.
Auteur|Auteur et al. (année). Titre. Maison d’édition (collection).
Auteur (année). Titre. École. (directeur de recherche).
Auteur (année). Titre. Conférence (date, lieu), pages ou http://bla bla URL
.
Les noms des auteurs sont présentés comme suit : NOM P. i. e. le nom est en petites capitales suivi de l'initiale du prénom. Dans les bibliographies, les abréviations suivantes sont couramment utilisées :
Voir aussi :
Voir aussi les conseils de Yamina Abdallahi : Utilisation des signes de correction typographique (pour annoter vos épreuves papier lors des relectures) et Présenter un document électronique.
UFR EILA
Notice